Je me réveille à 3h dans l'aéroport de Téhéran, c'est incroyable quand même l'horloge interne.
Je vais attendre mes parents à la frontière en laissant mes affaires dans la salle de prière. Vers 3h30, je les vois, ils sont dans la file pour demander le visa à l'arrivée. Maman m'a vu, elle vient me dire bonjour, séparée par 10m de frontière. Elle retourne s'occuper du visa. Ca prend du temps, beaucoup de temps. Le gars des visas ne semble pas connaître les passeports de services que mes parents sont obligés d'utiliser pour entrer et sortir d'Arabie Saoudite (l'Arabie c'est comme ça, il faut des passeports particuliers, entre le normal et le diplomatique). Ca prend des heures!
Nous nous embrassons par dessus la barrière. Les douaniers sont indulgents. Je vais chercher les bagages des parents pour les leur donner (je suis du bon côté de la douane pour ça).
A 6h, la nouvelle tombe, ils n'auront pas leur visa. Il faut un passeport normal. Pour eux, c'est retour en Arabie avec le prochain vol. Nous sommes complètement bouleversés. On avait tout prévu...
Maman me donne des nouveaux Tshirt et un pantalon. Elle me donne aussi mes 500 € plus les 500 € qu'ils avaient prévu pour la semaine. Je n'aime pas trop me ballader avec autant d'argent sur moi, mais ici, je n'ai pas le choix (Pour rappel, les sytème VISA et Mastercard n'existe pas puisque l'Iran est sous embargo).
A 7h, les douaniers en ont marre de me voir dans le coin. Ils nous obligent à nous dire au revoir et me forcent à partir.
Je me retrouve à nouveau seul dans la grande salle de réception des valises. Je ne sais pas où aller. J'allume mon ordinateur pour consulter mes emails. Bingo, je savais bien qu'un Iranien de Téhéran m'avait donné son numéro de portable. J'emprunte un téléphone à quelqu'un et j'appelle Morteza. Le pauvre, je n'avais pas réalisé l'heure, je le réveille!
Ce n'est pas grave apparement, il me répond chaleureusement et m'invite à venir. Il m'attend. Il s'occupe aussi, par l'entremise du propriétaire du téléphone de me mettre dans un taxi pour aller chez lui. Ca coûte 13€ mais je ne suis pas en état de penser à ça, de le réaliser. Avais-je d'autres options?
Dans le taxi, la déception et le chagrin m'arrache quelques sanglots avant de m'endormir.
Morteza m'accueille très chaleureusement. Après les présentations d'usage et les petites explications de ce qui vient de se passer, il m'offre un petit déjeuner. Je découvre alors les dattes fraiches. C'est un régal. Je ne suis pas un grand amateur des dattes sèches que l'on peut trouver en France, mais les dattes fraiches d'Iran, voila ma nouvelle addiction. Ensuite, je prends une douche et vais dormir jusqu'à 14h.
Il me réveille pour aller voir des amis au parc. Nous sommes invités à un barbecue par la famille de Mona, une prof de Yoga. Nous sommes d'ailleurs invités ensuite à aller chez elle pour une séance de méditation et de discussions spirituelles passionnantes. Ai-je bien quitté l'Inde? Quelle sacrée transition!
Le lendemain, Thierry, un français d'origine sino-cambodgienne arrive chez Morteza. Morteza est très perturbé que Thierry soit français, et surtout se sente et se réclame français alors qu'évidemment il a un look très asiatique.
La conversation est tellement bonne le matin qu'on en oublie l'heure des visites. Nous décidons de marcher jusqu'à la tour Milad, la plus haute de Téhéran, la tour de télécommunication. Nous forçons Morteza à ne pas prendre de taxi et à marcher. Les Iraniens utilisent peu les transports en commun. Ils préfèrent leur système de taxi partagé. Ici, toutes les voitures sont potentiellement des taxis, en plus des taxis officiels. Les Iraniens auront d'ailleurs beaucoup de mal à comprendre ma position sur les taxis (je suis contre évidemment). Je suis pour une maximisation des transports publics et une réduction drastique de tout ce qui est voiture personnelle. Pour y arriver, il faut faire l'effort de soutenir les transports publiques en les utilisant et en évitant au maximum la voiture.Morteza rentre chez lui sans monter dans la tour. Avec Thierry, nous nous retrouvons donc seul pour rentrer après la visite de la tour. Nous sommes montés assez haut, suffisament en tout cas pour voir une grande partie de la ville. Malheureusement, à cause de la pollution, nous ne pouvons pas profiter des montagnes enneigées. J'ai oublié de mentionner ça, mais il fait sacrément froid. Pour moi qui vient d'être catapulté depuis l'Inde, l'Iran est un frigo!
Avec Thierry, nous parlons de sujet bien franco-français, le social, la politique, la monnaie etc... Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu le plaisir de débattre ainsi.
Sur le retour, nous nous essayons à la nourriture de rue locale. Des vendeurs ambulants tiennent des "chariots cuiseurs" pour maintenir des betteraves chaudes dans leur jus. Elles sont énormes et très sucrées.
Pour le dîner, Morteza nous fait découvrir un plat national, le Kashk Bademjan, des aubergines frites et une sorte de yaourt, mangées avec du pain.
Le dimanche 23 novembre à 18h, j'ai rendez-vous avec Bahador à la gare de l'est pour que nous allions ensemble chez lui en taxi partagé. La route de montagne doit être belle mais nous passons de nuit. Nous arrivons dans sa ville, à Amol à 21h. Nous passons d'abord rencontrer Ali, son meilleur ami, avec qui il va fumer la chicha. je les accompagne mais je ne fume pas.
Chez Bahador, je rencontre son frère, Behnam qui fait son timide ce soir. Son père, Ali en revanche est très bavard (en farsi, il ne parle pas l'anglais). Il est de bonne humeur et souriant. Il travaille pour une banque (gouvernementale). Sa mère, Rababeh, est gentille mais elle aussi est timide (et le restera toujours un peu).
Quand nous dînons un plat de riz+pois en sauce+poulet+yaourt (il y a toujours du yaourt à table en Iran, et soit du riz, soit du pain), il est presque minuit. C'est tard mais en Iran on mange souvent tard.
Son frère a fait les même études que Bahador, ingénieurie en informatique. Pour l'heure, il attend d'être mobilisé pour les deux ans de service militaire. Bahador, pour des raisons administratives, n'a fait qu'un an de service militaire.
Bahador est en train d'ouvrir un magasin d'informatique et je vais l'aider pendant mon séjour à préparer l'ouverture.
Je reste longtemps chez Bahador car je n'ai pas le temps de m'ennuyer. Je suis tout le temps invité à gauche et à droite par la famille et les amis.
D'abord, c'est la famille d'Ali qui m'invite à diner. Je rencontre ainsi les parents, le frère et la femme d'Ali. Tout le monde parle un peu l'anglais mais ils ne sont pas tous complètement à l'aise. C'est surtout Bahador, Ali et Behnam qui me font la conversation et me traduisent ce qui se passe.
Bahador habite très près de la mer Caspienne alors un soir, nous y allons avec son père. C'est un peu comme une boucle de voyage qui se ferme pour moi. Il y a 2 ans et demi, je n'étais pas bien loin, sur un bateau qui m'emmenait au Kazakstan.
Sasan et sa famille sont les seconds à m'inviter. Sasan est le cousin de Rababeh. Quand il est venu chez Bahador, Rababeh nous avait préparé du Abgousht, un plat traditionnel iranien composé de mouton à l'os cuit avec des haricots et du pain. Le jus est mélangé aux morceaux de pain que l'on emmiette grossièrement dans son bol. Le mouton et les haricots sont écrasés en bouillie que l'on mange encore une fois avec du pain. Sasan nous avait apporté quelques bouteilles maison.
Chez Sasan, sa femme Marzieh m'a préparé un autre plat traditionnel, le riz aux carottes. Leur fille Sania est timide, en opposition à ses parents qui sont de bons vivants, très décontractés. N'imaginez pas Marzieh portant le voile à la maison. D'ailleurs, c'est plutôt rare. Dehors, les femmes sont obligés d'en porter un mais c'est un concours à qui le portera le plus négligemment possible.
Il nous aura fallu un peu de temps pour savoir comment je pourrais renouveler mon visa. Nous avons du suivre un chemin entre trois bureaux pour trouver le bon dans la ville voisine.
En effet, mes parents n'ayant pas pu me voir pendant les vacances de novembre, ils ont annulé leurs vacances de Noël en France. Ils aimeraient bien le passer avec moi. Donc, s'ils arrivent à obtenir un visa iranien dans une ambassade ou un consulat, ils viendront en Iran, je devrais alors renouveler mon visa. Je ne veux pas être pris au dépourvu à la dernière minute.
D'après le policier de l'immigration, c'est assez facile. Un formulaire, deux photos, 10$ et la demande ne peut se faire que 5 jours maximum avant la fin du visa. Je ne peux donc pas renouveller tout de suite.
J'ai aussi demandé à des amis de bien vouloir me faire confiance et de se porter garant pour Bahador et sa future femme en les invitant officiellement en France pour le mois de mars. Ils prendront alors des vacances pour leur lune de miel. Cette invitation est un immense cadeau qu'ils leur ont fait car le passeport iranien est très faible. Il est très difficile pour les Iraniens de voyager en europe. Or, comme vous le savez, Bahador est un voyageur dans l'âme. Je l'ai rencontré en Malaisie et nous avons découvert que nous étions au Myanmar en même temps. Vous connaissez aussi la ville de prédilection pour les lunes de miel, n'est-ce pas? (Aux incultes du romantisme, cette ville s'appelle Pxxxx et se trouve en France justement :-)
Je suis invité par le groupe de randonnée de Behnam à me joindre à eux pour leur première sortie hivernale. Nous partons en bus à la montagne. Il y a deux marrants dans le groupe, Hassan et Rahmat. Ils mettent l'ambiance, toujours souriants et de bonne humeur. Nous traversons les nuages, un brouillard épais et enveloppant qui nous bouche toute la vue. Une fois dépassé, nous avons le plaisir d'admirer une mer de nuage. C'est alors la bagarre des photos dans le bus.
Quand nous arrivons, il faut rapidement ouvrir le chalet et préparer le feu pour nous réchauffer. J'avais oublié que de telles températures pouvaient exister. Brrrr qu'il gèle! Je me réfugie sous les couvertures. Il faut aussi que je fasse attention à la blessure de mon orteille (celle du caramel) qui n'est toujours pas guérie. En fait, elle ne cesse de se réouvrir.Je ne sors même pas des couvertures pour dîner. Mais comment vais-je faire pour aller marcher demain matin dans la neige. Faut-il être fou? Et pourtant, je me souviens d'un temps où je n'étais pas frileux du tout.
Le leader du groupe, le vétéran, Mr Ali Fallah, m'offre de la courge. Je me rends compte à quel point j'ai manqué de diversité quant aux légumes en Asie et tout particulièrement en Inde.
Bon aller, faut sortir de la couverture pour rejoindre le duvet... loin du feu... aaaaah glagla.Nous nous réveillons à 5h, sortons du duvet, haut les coeurs, vaillant les corps, prenons un rapide petit déjeuner avant de démarrer la rando. Le groupe est strict, il faut marcher en rang d'oignon. Comme certains sont assez lents, c'est parfois ennuyeux, d'autant que le soleil n'est pas encore levé et que nous ne pouvons pas encore apprécier les paysages. Parfois il faut même attendre les pieds dans la neige. Quelle idée incongrue!
Heureusement, comme partout dans le monde à cette altitude, dès que le soleil anime les paysages, c'est splendide. La neige, le froid, les pics, la Montagne, c'est tellement majestueux!
A la descente, je brise un peu l'ordre établi et cours dans la neige, fait quelques glissades et démarre une bataille de boule de neige. Je suis vite rejoint par presque tout le monde. On se marre bien.
De retour au chalet, nous ne restons que le temps de manger le déjeuner, de ranger nos affaires et d'éventuellement se changer.
A Amol, la mère de Roya, une des filles du groupe, une copine de Behnam, nous attend. Elle a préparé des Nazris. Un nazri est une douceur que l'on confectionne lorsqu'on a atteint un objectif qu'on s'est fixé, lorsqu'on a réussi quelque chose. C'est à offrir à toutes les personnes qu'on rencontre.
Je suis invité aussi par l'oncle de Bahador, Valiollah. Il nous emmène d'abord voir l'élevage d'oiseaux de son beau frère puis nous introduit auprès de ses collègues de travail à l'usine de gestation des oeufs de poules avant de nous emmener chez lui. Nous dînons avec sa femme, sa mère, ses enfants, la famille de Bahador et celle de Sasan. Ils ont préparé du poisson cuit dans une casserole au feu de bois en dessous et braises au dessus.
Je joue avec la petite fille. Ca fait bien longtemps qu'un bébé n'a pas pleuré en me voyant (l'Iran n'est pas tellement loin de l'Europe).
Sasan nous invite, Behnam et moi, à dormir chez lui. Il nous montre son poulailler.
Le lendemain, pendant que Sasan fait réviser son 4x4, Behnam et moi accompagnont Marzieh à son université. Dans la voiture, la musique est très rythmée (de la pop/rock américaine). Le campus est à l'extérieur de la ville. Il est immense dans un très joli cadre. C'est un endroit inspirant pour étudier.
Sasan, Valiollah et Behnam m'invitent à aller en forêt en 4x4, à la recherche d'une source d'eau souffrée qu'ils prétendent magique. Elle guérit tout. Elle guérirait mon eczéma. Je n'y crois pas mais l'aventure me plaît.
Sasan nous fait d'abord quelques démos de dérapage avant que nous commencions vraiment la rando 4x4. La forêt d'automne, avec ces orange, rouge, jaune et brun, et la rivière bleu translucide nous offrent un décor superbe que je ne me lasse pas d'admirer depuis la voiture. Comme le chemin est très boueux, Sasan doit rouler très lentement. Nous avons donc le temps d'apprécier. Behnam filme notre sortie. Il a dans l'idée de créer un film promotionnel pour faire venir les touristes et les emmener ici contre rémunération. Ce serait dommage pour la nature mais je ne dis rien.
Quand nous arrivons à la source, je vais plonger mes jambes dans le courant et masse mon eczéma pendant qu'ils préparent le feu du barbecue. Je les rejoins pour manger les kebabs de poulet et pommes de terre en robe des champs. Le retour est plus sport car Valiollah risque d'être en retard à son travail.
Behnam, Marzieh, Sanya et moi sommes invités par Behnod à une soirée du groupe de rando qu'il organise chez lui.
Après l'apéro, c'est à moi de démarrer la soirée dansante avec la première musique. Rapidement, les deux rigolos du groupe me rejoignent. Ils pensaient me mettre plus à l'aise en me rejoignant. Seulement, danser avec des mecs, je n'ai pas encore trop l'habitude alors ça me perturbe plus que de danser seul. Du coup, j'invite Roya a danser avec moi. J'essaie de faire quelques passes de danse mais elle ne connait pas les codes et ne répond pas à mes impulsions. Elle tourne comme elle l'entend. Ce n'est pas grave. Je me suis dit que je pourrais éventuellement donner quelques cours rudimentaires de danse de salon (enfin rock puisque c'est la seule que je connais un peu).
Les musiques s'enchaînent, les danseurs aussi, sauf moi qui n'est pas le droit de récupérer et de quitter la piste de danse.
A minuit, j'organise une surprise à Behnam, un gâteau avec bougie pour son anniversaire. Je l'initie à la tradition indienne de la crème sur la figure. Ca dégénère et le gâteau se retrouve rapidement étalé sur la figure d'un peu tout le monde. Happy Birthday Behnam! Après, on est un géné pour le pauvre Behnod qui devra nettoyer son tapis (en Iran, tous les intérieurs sont en tapis).
Je suis invité à dormir chez Rahmat, l'un des deux clowns du groupe. J'accepte. Il est prof de karaté, il a 47 ans mais en parait 35. Nous rentrons tard. Tout le monde dort. Il me montre la douche, ma chambre et va se coucher. (La photo est prise à la toute fin de la soirée).
Marzieh a réussi à me faire inviter dans l'école de sa fille pour rencontrer les écolières. Bien sûr, en Iran les écoles ne sont pas encore mixtes. Au moment d'entrer en classe, on me demande de mettre un pull pour couvrir mes avant bras que mon Tshirt laisse à l'air. Je refuse! Que puis-je montrer du monde autrement si l'avant de mes bras n'est pas toléré dans une classe de CM2? Un joli coup de poker que j'ai gagné et qui m'a permis de participer au changement. Je parle d'abord à la classe de Sanya pendant 15 minutes seulement alors que c'est la classe qui participe au relais de dessins. J'ai droit à une heure complète pour la seconde classe qui ne partipe pas au relais. Les voies de l'éducation sont impénétrables... La première classe était dynamique et curieuse alors que la seconde était plus calme. (toujours pas de photo en classe dans ces pays...).
Je passe ensuite au centre du don du sang car je n'ai pas pu donner depuis presqu'un an. J'étais tout le temps sous traitement antibiotique. Malheureusement, l'Iran n'accepte pas le sang impur des étrangers.
Jeudi 4 Novembre, je vous publie un article sur le décès de mon chien Pilly. J'ai été très triste toute la matinée. Mes amis ont fait le maximum pour me divertir et m'aider à penser à d'autres choses.
Le soir, nous retrouvons de nouveau le groupe de trek pour une soirée barbecue au bois. Sans barbecue (ou alors je n'avais rien compris). Après avoir chanté autour d'un feu de camp, nous allons manger des hamburgers dans un fast food.
Sasan nous invite, Bahador, Behnam et moi, pour une deuxième sortie en forêt avec sa femme et sa fille. Cette fois, nous n'arrivons pas juqu'à la source en 4x4, le chemin est trop boueux. Nous devons marcher un peu. Nous arrivons très tard, juste le temps de se baigner et de repartir à la nuit tombée. Le retour est d'ailleurs assez dangereux avec toute cette boue glissante dans laquelle il faut conduire de nuit. Nous avons eu une belle frayeur. Une fois que nous poussions le 4x4 embourbé, j'ai bien cru qu'il allait tomber dans la rivière avec Sasan dedans en emportant Behnam avec. Il s'en est fallu de peu.
Le samedi 6 décembre, je dis au revoir à la famille de Bahador.
Pour une raison qui me reste inconnue, je dois aller dormir ma dernière nuit dans la famille d'Ali qui m'accueille très gentiment. Je lave toutes mes affaires afin de me préparer au voyage que je reprends.
Commentaires
Tu as vu de sacrés beaux paysages, cette forêt automnale, les montagnes enneigées et le bain dans les chutes d'eau quand il fait froid dehors, ca devait être magique.
J'aime beaucoup les interieurs des maisons en Iran, beaucoup de style et souvent dans la simplicité. On le voit bien su tes photos.
...Chanceux, tu as vu plus de filles nons-voilées en quelques jours rien qu'à Teheran, que moi en 3 semaines en Iran !! (pourtant souvent à domicile aussi) !...
Bon, à part la très grosse mésaventure avec le visa de tes parents, ton séjour en Iran commence bien je trouve !
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