Excusez moi pour le retard. L'article était prêt depuis quelques temps déjà, mais, tout comme j'ai aussi dépublié l'article sur Almaty, je ne voulais pas prendre de risque que mes propos puissent impacter mes pourparler avec l'ambassade russe. "Nathanaël Leprette, russie, google, translate"... trop bête.
Mais donc le voila!
Et deux autres vont suivre bientôt.

Depuis Almaty, pour rejoindre le lac Issyk_Kul, il n'y a, aujourd'hui, qu'une seule route. Il faut passer par Bishkek, la capitale du Kirghizstan!
Avec Elias, et sans Philippe puisqu'il est déjà au lac depuis quelques jours déjà, nous prenons un bus à Sayran, la gare de l'ouest d'Almaty. Il y en a environ 20 par jour entre 7h et 20h, le bus coute 1200T (6€) et il part quand il est plein.
DSCN3125 EliasOn reste 3j à Bishkek, hébergé par une super famille, bientôt émigrée au Canada (je le leur souhaite). C'est le temps pour Elias de prendre des infos quant au visa chinois, et pour nous deux de visiter la ville et de goûter aux succulentes framboises et aux différentes boissons vendues un peu partout à la sauvette.
Bishkek, comme Almaty est une ville très verte avec de larges rues, avenues;;; beaucoup de place pour les pietons. C'est très agréable.
On prend un second bus pour nous rendre au lac pour 250SOM (4€).

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 Jour 1 :

Quand on arrive au lac, il fait beau et le lac nous séduit tout de suite. Son étendu, sa clarté et les montagnes qui le bordent comme pour le protéger, nous récompensent bien. On avait besoin d'air frais, de nature, nous voila heureux.
On décide de démarrer immediatement notre prétentieux tour du lac (en 10j). Mais d'abord on mange et on se renseigne sur la possibilité de dormir sur les abords du lac.
Je veux faire le sud du lac! Je ne sais pas exactement pourquoi mais ce sera le sud d'abord. Atablé autour de bons lagmans, on questionne les gens du restaurant. "Non, n'allez pas dormir là-bas, c'est dangereux" (toujours la même introduction, la même phrase, c'est toujours plus dangereux plus loin :-). "Les bourrés", nous disent-ils d'un signe bien reconnaissable, une pichnette contre la gorge, vont vous chercher querelle pendant la nuit. C'est vrai que malheureusement, on n'en a déjà vu plusieurs dans le coin.
On nous propose l'hébergement contre quelques pièces ou bien encore l'hôtel, mais nous decidons de partir bille en tête dormir à la belle. Pas besoin de nous charger en nourriture car il y a des villages tout le long du lac.
On sort du village, on arrive sur les bords du lac. On nous salut. Je présente mon document magique. Demi-tour, on nous invite à dormir à la maison dans les hauteurs du village. Jakou nous invite chez lui, où il vit avec sa femme Bouroule, ses deux enfants, son petit frère, sa mère et sa grand-mère (Pfeeeu, des français, Napoleon, bah! Ca fait rire tout le monde, nous les premiers :-). Super soirée avant les matchs de l'euro. Pendant les matchs, qui démarrent à pas d'heure (21h h francaise plus 4), je m'endors.

Jour 2:

DSCN3200 Elias

Avant de partir, bien décidé cette fois, on a droit à un super ti dej avec pain et confiture maison, accompagné de shorpo (une des deux boisoons nationales, celle à base de levures ; désagréable à la première gorgée avant que le palais ne s'y fasse et qu'on finisse par trouver ça bon au moment de quitter le Kirghizstan). Et Jakou nous offre un chapeau chacun. On apprendra plus tard que c'est la tradition quand un ami s'en va. Merci!
Je crois que je n'ai aucun extra dans mon sac et à part les chaussettes, seuls les chapeaux sont en trois exemplaires...

DSCN1686On sort de nouveau du village, on entame notre racourci "le long" du lac pour rejoindre la route sud du lac. Jakou nous a conseillé aussi le sud. On démarre donc, on traverse un premier ruisseau, un deuxième, et enfin un troisième quand on réalise qu'on est dans la boue, dans un marécage. Pas le temps de comprendre ce qui nous arrive qu'on ne sait plus par où en sortir. On rit aux éclats en pensant qu'on a failli y aller la veille au soir et dormir dedans. On est content d'avoir attendu le matin. On revient en arrière en marchant bien volontairement, en profitant de pouvoir le faire une fois dans sa vie, dans la boue jusqu'à mi tibia.
De retour au village, on marche finalement le lond de la route avec nos groles qui font flok flok quant notre premier "stopautomatique" a lieu. Une voiture s'arrète et nous emmène plus loin sans avoir eu à tendre le pouce. A des années lumière du "stop" payant des Kazakhs.

DSCN3328 EliasLe temps n'est pas au beau fixe de ce côté du lac mais tant pis, on se baigne, on se lave, on lave chaussures et pantalons. Quand on repart, nos chaussures refont flok flok (mais sans boue dedans) et le soleil revient. On marche jusqu'à trouver une ferme où l'on demande l'hospitalité (doc magique). On est accueilli avec un thé, du pain, de la crème et du yaourt de la ferme. On aide à rentrer les bètes, à traire, à séparer la crème du lait avant de dormir. Merci madame la fermière!

Jour 3 :

On part tôt, on marche beaucoup et on profite plusieurs fois du "stop automatique". On s'essaie même à l'equitation, sur une vingtaine de mètres. Des jeunes qui nous déposaient, ont alpagué un enfant qui passait par là sur son cheval et nous l'ont fait essayer. Un dernier stop nous emmène jusqu'au chemin qui mène au "Lac Salé". 11km de chemin à pied pour arriver sous la pluie près de ce qui nous semblera être, le lendemain, un petit paradis. On cherche un toit mais ce soir ce ne sera pas contre des coups de main, on est dans un lieu touristique. On négocie afin de dormir chez nos hôtes plutôt que dans la yourte, moins de travail pour eux, plus convivial pour tous et moins cher pour nous. On est encore à 2km du fameux petit lac salé.

Jour 4 :

Journée repos, détente dans ce petit paradis. D'abord un petit aller-retour au lac salé. On y flotte comme dans la mer morte. C'est marrant dedans, un peu moins en sortant quand, une fois sec, on est blanc de sel et que la peau craque. Heureusement le Issyk-Kul n'est pas loin avec ses plages magnifiques rien que pour moi. On décide de dormir une nuit de plus ici.

DSCN3406 Elias   DSCN1774

Jours 5&6 :

DSCN1792On part pas trop tard car je veux faire un petit peu demi-tour, et, les appréciations spatiales des gens dans cette partie du monde nous ont plus d'une fois étonné. Je veux en effet revenir un peu sur mes pas car j'ai entendu parler d'un constructeur de yourte!
On le trouve et il m'offre de choisir entre trois bâtons. Il n'accepte pas de me le fabriquer car il ne sait pas sculpter le bois, juste tailler et peindre, mais il m'offre un bâton sec, resistant et de bonne longueur. Je laisse de côté celui qui est trop imposant et celui qui est tout droit, je choisit le dernier, à moi de le sculpter.

Ensuite, après un peu de stopauto, on arrive à Bokonbaebo. On cherche de l'internet pour Elias et le CBT (info tourisme kirghiz) pour se renseigner sur la possibilité de faire du cheval. Elias y tient puisqu'il ne vient plus en Mongolie,et moi, j'ai une petite date en tête, mon anniversaire est dans deux jours (un beau cadeau, non?).
DSCN1807Une fois qu'on a expliqué notre voyage et nos contraintes à l'ensemble du CBT et surtout à celui qui serait notre guide, on est d'accord pour trois jours de cheval dans les montagnes, hébergé par les bergers les deux nuits. Location des chevaux, forfait pour le guide et pour la nourriture, cela nous revient à 6000SOM sur trois jours (35€/j). Joky, notre guide, nous invite chez lui le jour précédent et le jour suivant. Après le Lac salé, j'ai une crise d'eczema et je ne peux imaginer monter à cheval. Ainsi, sur 5j, cela revient à 25€/j. On est hors budget mais on est OK pour cet extra!

Chez Joky, nous sommes des invités, non des touristes, et nous sommes reçu en ami. En plus, ils vivent dans un des nombreux petits paradis du lac.
Je profite de notre jour de repos pour tailler mon bâton. Je suis assez fier du résultat. Je veux juste rappeler le rouge de la yourte et repasser mes lettres en noir avant de le vernir. On verra au retour de la ballade à cheval.
On se baigne  dans le lac alors que les locaux le trouvent trop froid. On aide au champ! On s'amuse avec les enfants de Joky, ils sont adorables. Le plus grand regarde les choristes en français, et la petite dernière nous fait marrer avec sa frimousse trop mimie. On a, en revanche, du mal à aider aux tâches quotidiennes. Il m'a même été interdit de faire ma propre lessive. Au retour du trip à cheval, je ne demanderai pas à emprunter la bassine et on lavera directement dans le lac.

Jour 7, jour de mon anniversaire et jours 8&9:

DSCN3625 EliasTrois jours à cheval! Ca commence par l'excitation, j'ai fait très très peu de cheval dans ma vie. Puis vient le plaisir de profiter du paysage sans faire le moindre effort (impresion naïve du débutant), alors que ça grimpe raide. Et c'est vrai qu'on en a profité de paysages de cartes postales. On a traversé des torrents de montagne, on a passé des cols, on a empli nos mirettes du Issyk-Kul aussi mais plus souvent encore de vallées verdoyantes (bien loin des steppes du Kazakhstan). On a mangé à l'ombre dans les tentes des bergers, dormi dans leurs yourtes, bien au chaud alors qu'il fait froid la nuit, à 3800m.
Oui mais, mon eczema ne m'a pas laché et les frottements aux genous m'obligaient à faire de nombreuses pauses "crème".
Et puis dès le premier jour, après 7h de cheval sur le plat et en montée, on a eu 2h de descente. Mes fesses s'en souviennent.
Mais ce n'est pas le soir que ça fait mal... c'est le lendemain quand on remonte à cheval. On est content d'apprendre qu'aujourd'hui l'étape n'est que de 6h. On se dandine, d'abord le cul bien en selle, puis, on essaie la fesse gauche, puis la droite pour revenir sur les deux :-)
DSCN1918Et le deuxième soir, on découvre qu'on a des muscles dans le bas du dos qui ont travaillé, et les genoux aussi...
Mais quand on peut remarcher, se redresser et regarder au loin, on est content d'être là, de l'avoir fait et on oublie tout les petits maux physiques.
C'est alors plutôt le blues qui guette. Certes, la veille, je n'étais pas seul pour fêter mon anniversaire mais j'étais loin! Et je n'aurais pas de messages avant plusieurs jours... et si ma nièce (ou neveu à l'époque) était né?
L'horizon a deux effets. Quand il est ouvert (mer, lac, vallée, desert...), il m'appelle, il m'aspire, quand il est fermé (montagne, ville...) il me repousse, me renvoie.
DSCN1913Chez les bergers, le temps n'a pas la même dimension. Il ne s'écoule pas à un rythme régulier. Il y a le matin, le levé du soleil, la traite. Et il y à le soir, le couché du soleil, la traite. Entre ces deux moments, le temps passe mais ne s'écoule pas. La montre n'a pas de sens. Qu'un thé, un repas, ou un départ ait lieu un peu plus tôt ou un peu plus tard, aujourd'hui ou demain, qu'importe. Cela aura lieu au bon moment! En attendant, les petits Européens apprennent à manger de la viande (surtout moi qui suis plutôt végétarien, avis aux amateurs de viande, allez en Asie centrale), et à boire du Kumyx, deuxième boisson nationale, du lait de jument fermenté. Ne demandez pas à boire du lait de jument non fermenté si vous n'êtes pas malade, c'est un médicament. En revanche, du Kumyx, si vous parvenez à passer outre la première impression, et donc à accepter d'en reprendre, vous pouvez en boire à volonté. Heureusement, pour ceux qui ne suportent pas le fort retour de goût de cette boisson, le thé vous sauvera. Moi, j'ai décidé de m'y faire et j'ai fini par pouvoir le boire sans grimacer intérieurement, sans même y faire attention.
Le troisième jour, c'est la descente le long d'un chemin qui suit un torrent. En fait, de chemin, je devrais parler de piste car ce sont les voitures, aujourd'hui, qui viennnent ravitailler les familles de bergers.
De retour à la maison, bain et lessive (sans savon) dans le Issyk-Kul, sur la plage. Que j'aime l'eau!

Jours 10&11 :

DSCN1948Missions de la journée : internet pour Elias, terminer mon bâton pour moi. Pas de chance pour Elias, il n'y a pas d'electricité en ville aujourd'hui. Joky me trouve les deux feutres dont j'ai besoin (rouge et noir) et je trouve du verni et un pinceau (6€ pour l'ensemble). Mon bâton est presque fini, il reste deux couches de vernis et ce sera ok. Du coup, Joky nous propose d'aller au Canyon aujourd'hui plutôt que demain. On emmène les enfants qui n'avaient jamais eu l'occasion d'y aller. Ca fait encore plus d'heureux dans la petite voiture.

De retour à la maison, Joky nous propose de venir dans la famille de Bouroule, sa femme. Ils célèbrent, ce soir et demain, la vie, deux naissances. Ca nous fait revenir plus tôt que prévu à l'entrée du lac mais on ne peut rater une telle fête. Cela met donc un terme à notre tour du lac, dont on aura fait tout juste le quart.

Chez la soeur de Bouroule, c'est un festin qui nous attend; Je n'ai jamais vu une table tant debordante. Et quand les salades sont finies, les lagmans pas encore digérés, c'est le plat de fête qui arrivent sur la table, le mouton tué pour l'occasion. Le nom du plat est "les cinqs doigts". On le mange par terre, donc on pousse la table sur un côté de la pièce et on dresse une nappe sur les tapis, et on se sert de ses mains. Chacun se voit servir un gros morceau de viande, qu'il peut réserver pour plus tard (quand il est au courant), avant de se voir servir un bouillon, qu'il peut ne pas boire (quand il est au courant), et enfin des pates fraiches en bouillon avec de la viande... Et bien sûr, les invités ont droit en plus, aux morceaux de choix, la joue, l'oeil et que sais-je encore.
Et "mange, mange" te dit-on avec vive entrain, à toi qui déjà ne sais plus comment t'assoir tellement ta peau du ventre est tendue.
Pour moi qui ne suis pas habitué à un régime tant carné (et gras soit dit en passant), se fut un peu trop et mon estomac a décidé en pleine nuit de rendre le surplus :-)
Si quelqu'un avait été debout, à l'heure ou chante le coq, il aurait pu voir un Yogo en slip en train de manier la pelle du chantier (ah oui, j'oubliais,  tout est en chantier) pour cacher son malaise et ne pas embarrasser ses hôtes.
J'ai du coup prétexté un mal de ventre le lendemain, pour réussir à jeûner malgrè le second festin identique qui nous attendait à midi.

DSCN3875 EliasJe profite de cette journée pour vernir mon bâton. Je suis content du résultat. Il est certes plus imposant que le premier et peut être et moins rassurant mais je l'espère tout autant intriguant.
Pendant la soirée et le lendemain, nous étions les stars et les photographes en même temps. Si j'ai réussi à leur faire mettre de la musique traditionnelle Kirghiz, je n'ai pas réussi à en apprendre la danse. Les Kirghiz seraient ils timides?
Avant de repartir, et de nous laisser chez la seconde soeur de Bouroule, Joky nous demande si on peut aller au cyber copier des photos sur CD et en imprimer quelques unes. On en profite aussi pour imprimer les photos de Jakou. Dommage, on ne pourra pas en donner à la fermière.

Dernier jour au Kirghizstan :

DSCN3916 EliasOn repasse chez Jakou, lui donner les photos et prendre un dernier thé au bord du lac Issyk-Kul. Adieu l'ami! Adieu lieu si magique!
On regagne Bishkek en bus.
On boit un verre avant de se dire au revoir. Elias reste ici pour faire son visa chinois. Je retourne au Kazakhstan pour faire mon visa russe. Je suis censé foncer vers Astana!

Vous l'aurez compris, j'ai adoré la région du Issyk-Kul. Et je la conseille à tous les amoureux de la nature et à tous ceux qui savent en apprécier la beauté. Mais respectons le lieu, conservons le! Je ne peux évidement pas souhaiter au Kirghiz de ne pas profiter du potentiel touristique (et certains en ont conscience) mais pourvu que jamais, je ne lisent , de la part d'un autre voyageur, les reproches que j'ai pu faire au sujet de la Cappadoce. Ce serait un désastre!

Pas d'autoroute, pas d'hotel de luxe, pas de mongolfière... Le Issyk-Kul doit se mériter!

Commentaires   

+1 # Thyl 16-07-2012 11:02
"N'y allez pas vous allez mourir!"," vous n'avez pas de carte?? vous allez mourir!!" ça me rappel quelque chose cette histoire ^^ mais marrant, cette fois c'est pas les sables mouvants qui ont l'air dangereux... c'est quoi cette histoire de bourrés?
pour infos, je lis cet article en attendant que le cours sur l'histoire de la Méditerranée commence, mes potes lisent vite fait à côté et je crois qu'ils jalousent ^^ quand à moi je suis retourné de lire ton histoire et si la téléportation existait je flotterai dans le le lac salé actuellement!! quel beau pays tu nous décris!!!!!! basta je mets mes chaussures et je te rejoins!!!! (non je plaisante il me reste à apprendre la patience pendant 3 ans encore) bise big bro et embrasses les gens que tu croiseras de ma part !!!!
+1 # Nicolas 18-07-2012 16:55
Hello !

Superbe article, très bien écrit, et surtout qui donne envie !! C'est frais, c'est drôle, bref, c'est agréable de te lire :-) L'anecdote de ton indigestion et la manière dont tu as rapporté les faits m'a bien fait rire ^^

Bonne continuation !
# Yogo 19-07-2012 18:41
@Thyl : oui, c'est vrai, j'avais oublié cette fois ou on aurait dû mourir dixit le syndicat de tourisme de Inverness :-*
Et alors l'histoire de la méditerranée des fonds marins, elle te dit quoi sur la salinité de mon petit lac?
Concernant les chaussures, gardes les prêtes au cas ou... D'abord en Australie, je suis sûr que tu en auras besoin. T'as vu la taille de ce pays, tu n'ira pas pieds nus.

@Nicolas : merci! :eek: Sur le moment, je ne m'imaginais pas que manger trop de viande ferait rire quelqu'un :-x Tant mieux! ;-)
Bonne continuation à toi.
+1 # Joachim 22-07-2012 23:41
Beaucoup d'émotions à la lecture de tes articles, et j'apprend. Merci Natha. Bonne continuation.
+1 # Elias 24-07-2012 10:22
Des meilleurs souvenirs!
Les longues marches le long du lac sur des plages désertiques! Les baignades n'importes où et n'importe quand!
Il me manque ce lac, et le pays qui va avec!
# Yogo 28-07-2012 10:05
@Joachim : merci. Ca me touche.

@Elias : Nostalgique? moi c'est passé une fois le trajet retour vers le début du lac fini, chacun à son rythme ;-)
Mais c'est vrai que nos aventures là-bas étaient tellement riches et intenses que j'évite d'y penser. A vrai dire, je n'ai pas eu le temps d'y penser. Et puis, le Xinjiang est une superbe région aussi.
Sinon, je n'arrive pas à aller sur ton site. Un problème? ou bien ton hébergeur est juste censuré par la Chine?
+1 # Elias 29-07-2012 04:59
Censuré par la chine, j'ai du prendre un VPN, j'suis deg, je ne peux pas partager l'adresse en Chine...
Bref, ouep, le Kirghizstan va définitivement me manquer mais effectivement le Xinjiang était sympas aussi, même si j'y suis passé assez vite, parce qu'il faut que je file à Pékin pour organiser mon Tour au tibet et ma prolongation de visa...
# Yogo 30-07-2012 14:06
@Elias : Je suis désolé que ton hébergeur soit censuré par la Chine. Tu vas donc au Tibet, tu passes pas par le Myanmar?