Mon premier article rédigé sur un XO est naturellement celui consacré à l'association olpc.
XO?
olpc?
Kesako? de quoi il nous parle?
Le XO est l'incroyable machine (comprendre un vrai ordinateur portable) développé par la fondation OLPC et qui est déployé par l'association olpc (vous remarquerez la différence subtile entre majuscule et minuscule que j'oublie volontairement de faire ensuite), en partenariat avec les pays, dans les écoles des pays «en voies de développement». Et c'est l'association olpc France qui m'en a prété un.
Commencons depuis le début. J'ai découvert OLPC grace à TED, dont je recommande les vidéo. Je vous livre ici ma vision d'OLPC : OLPC souhaite mettre dans les mains des enfants un outil pédagogique qui s'adapte à l'enfant et peut évoluer avec lui quand il grandit. Cette machine est conçue pour qu'il qu'il puisse apprendre avec. Il ne s'agit pas d'«accéder» à l'informatique.
Pour cela, il faut une machine à bas prix, pour pouvoir le déployer en grand nombre dans les écoles. Il faut nécessairement du matériel et des logiciels libres si on veut qu'il puisse évoluer facilement.
Bien sur, OLPC aimerait que ces mêmes enfants aient accès au grand réseau de la connaissance et du partage qu'est internet (les XO peuvent seconnecter sans fil) mais c'est chaque pays qui décide. Et comme cela n'est pas toujours possible, on retrouve dans chaque XO l'encyclopedie complète hors ligne de wikipedia par exemple.
Ainsi, quand j'ai décidé que mon tour du monde serait tourné vers l'éducation, je me suis souvenu de OLPC et j'ai décidé de les contacter. Après plusieurs échanges de mails et de coups de fil, j'ai pu rencontrer mon correspondant OLPC France en la personne de Bastien Guerry, membre très actif du groupe. Il m'a présenté le XO et nous avons parlé des possibilités de collaboration de nos projets.
J'ai un mois pour tester la bête et en tirer ce qui pourrait devenir un élément structurant de mon projet. Pendant mon tour du monde, je vais rencontrer les groupes OLPC locaux, là où il y a eu des deploiements. M'enfin, pour ça je n'ai pas besoin ni du XO ni de OLPC France. En revanche, et même si je ne sais trop comment encore, je vais peut être jouer un rôle d'ambassadeur du XO... et surtout, je pourrais collecter des productions réalisées sur XO.
Les enfants pourraient produire des dessins, de la musique, un clip, sur XO ou pas et ce sera alors numérisé grace à la webcam du XO. Je mettrais ça en ligne pour offrir une plus grande visibilité à leurs expressions.
Il faut donc que j'arrive à établir les rêgles de cette expression. Libre? texte écrit? dessin? son? photo retravaillée sur XO? video? Sachant que le XO a ses limites (mémoire, autonomie, clavier qwerty, traduction de l'interface dans 30 langues...).
Je vous tiendrai au courant de mes avancées et réflexions mais n'hésitez pas à me donner vos idées en commentaire.
MAJ : Il y a beaucoup de questions que j'aimerais poser à chaque enfant :
- Quel est ton quotidien?
- Que signifie la Terre pour toi?
- Qui veux tu devenir?
- Comment le monde est il dans tes rêves? (pourrait-il être)
- Que représente l'école pour toi?
- ...
Peux être que je peux demander à chaque enfant de choisir une question et d'y répondre par un texte, un son, un dessin, une photo ou une video (un sketch)?
En fait, ça pourrait être plus simple et plus ouvert. Que pensez-vous si, plutôt qu'une série de question, je leur offre la possibilité d'exprimer au monde (sur internet) une chose qu'ils ont vraiment envie de faire savoir?
Merci de me dire ce que vous en pensez et n'hésitez pas à me proposer d'autres idées.
MAL2 : Finalement, je ne pars pas avec un partenariat particulier avec OLPC. J'espère seulement pouvoir me rendre dans des classes du programme un peu partout dans le monde.
Commentaires
Bises,
Emmanuel
Je me réjouis de lire la suite des aventures
Belle idée que de leur demander d'exprimer une chose vraiment importante à faire passer !
Cécile
@ Cécile : Je suis content que l'idée te plaise. Je vais creuser un peu...
Tres belle initiative ! Bravo !
Le conformisme est la plaie de notre société, la passivité et le conformisme sont les maîtres mots de nos agissements, et la diffusion de ce type de machine n'est pour moi qu'un moyen de polluer les endroits ou les hommes vivent encore en simplicité...
Toi qui aime les voyages, que penseras tu d'un monde où, partout, les gens surf sur le net, regarde les mêmes images, les mêmes vidéos, les mêmes séries? Où ils souffriraient des mêmes maux induits par les mêmes mode de pensé et les mêmes médias alarmistes, désinformatifs et dicté par les lois de la publicité?
Je n'adhère pas une seule seconde à ce projet, je pense que ton voyage peut être bien plus constructif si tu décides de te pencher sur des thèmes ESSENTIELS tels que la permaculture, la gestion de l'eau,...
Je suis sur qu'avec ta détermination tu as le bon profil pour t'impliquer dans des projets de VRAI développement, loin des dogmes informatiques électroniques, énergétiques,.. . Autrement appelé la décroissance, qui sans revenir à l'age Paléolithique, nous promet un future fait de convivialité, de simplicité, le tout à vitesse humaine et porté sur la sagesse, loin du Nihilisme actuel...
Et comme avec un marteau, tu peux créer.
La TV, la radio, médias de masse, n'offrent qu'une fonction de réception et nous rendent tributaire de ceux qui émettent. Je te ferais remarquer, qu'il en est de même avec les bons vieux livres. Personne ne peut (pouvait) s'improviser auteur/éditeur/ distributeur. Et je dis ça alors que je ne regarde jamais la TV, je n'écoute jamais la radio mais je lis beaucoup de livre.
En revanche, avec l'outil informatique, tout le monde peut écrire un livre, réaliser une œuvre audiovisuel et, grâce à l'avènement de l'internet, la diffuser.
Benjamin Bayard dit : "L'imprimerie a permis au peuple de lire, l'internet lui permet d'écrire.".
Ainsi, l'informatique et grâce à l'internet, peut véhiculer la culture de masse, tout comme les médias de masse, mais peut permettre aussi et surtout à quiconque de faire connaître, diffuser, partager sa culture (ancestrale). En fait, si on légalisait le fait de "partager" (mot à employer en lieu et place de "pirater"), il n'y aurait plus de culture de masse ; le pair à pair, fondement même de l'internet impliquerait une démultiplicatio n des cultures. Sur internet (le vrai) un individu = une culture = un média!
Je t'invite à découvrir la culture libriste, celle de ceux qu'on nomme les geeks (terme d'ailleurs souvent mal employé). Je t'invite aussi à découvrir le monde libre, à découvrir ce que signifie hacker (différent de crackeur), à découvrir la différence entre internet et web. C'est passionnant et on découvre un monde des possibles ou encore rien n'a été réellement exploré. Tout reste à faire!
Et le monde va changer, l'internet est à l'origine d'une évolution tout comme le fut l'écriture puis l'imprimerie, dixit Jean Michel Serre.
La liberté d'expression est maintenant accessible à tous, les médias se démultiplie, l'économie basé sur la production va basculé vers une économie de la connaissance, la création monétaire va changer aussi, le système politique actuel va devenir caduque...
Les questions à se poser portent donc sur ce qu'on fait de l'informatique et non sur sa nature.
Donc, oui, je ne suis pas contre le fait de mettre l'Outil informatique (neutre, accessible et libre) à la disposition de tous. Ne lis pas ce que je n'ai pas écrit, mettre à la disposition ne veut pas dire forcer tout le monde à s'y mettre. Et jamais il n'a été question de polluer les endroits ou les hommes vivent encore en simplicité ; on ne parle ici que d'enfants suivant une scolarisation. On pourrait ensuite disserté sur le contenu de l'enseignement...
Pour répondre à tes remarques sur le projet en lui même, je n'apprécie pas et ne soutiens pas des entreprises privées, qui offrent, aux enfants du monde, des systèmes privateurs sur des ordinateurs privateurs, ce qui en limitent grandement le potentiel, forcément standardisés et répondant à leur culture. Car même offert, jamais par générosité mais plutôt pour les habituer à un système, ces outils informatiques formatent les enfants à la culture informatique (et par ce biais au reste de la culture) que ces entreprises veulent inculquer. Et là dessus, je suis d'accord avec toi, le conformisme est une plaie dans notre société. Malheureusement , aux USA et chez nous, nous n'avons venir le problème que tard, et deux entreprises se partagent quasi exclusivement le marché. Ainsi, la grande majorité des adultes mais plus grave encore, des jeunes et enfants, qu'on dit être plus habillent en informatique, est conditionnée (et limitée) dans l'utilisation de son outil.
En revanche, OLPC offre du matériel informatique libre, c'est à dire qu'on en connaît les plans et qu'on peut le réparer et le modifier (on peut signifie on a le droit). Ce matériel intègre un système d'exploitation libre et une suite logiciel libre, c'est à dire dont on peut lire le code, le modifier et le redistribuer. Les enseignants et les enfants peuvent donc faire ce qu'ils veulent avec, suivre ce qui existe déjà, ou bien le modifier mais aussi inventer...
OLPC est une fondation dont l'objectif est d'offrir un ordinateur comme outil d'éducation pour les écoliers des pays en voie de développement. Cela passe toujours par un déploiement à grande échelle, c'est à dire qu'après avoir passé un accord avec les instances gouvernementale s d'une région, tous les écoliers reçoivent un XO. Le déploiement est donc de la responsabilité du gouvernement et dépend de sa politique en matière d'éducation.
Un petit exemple, de l'intérêt pédagogique : dans chaque xo, il y a l'intégralité de wikipedia hors ligne, puisque dans la majorité des cas les écoles n'ont pas internet. Un exemple de bidouillage
Maintenant que j'ai répondu à tes interrogations sur les aspects informatique, culturel et éducatif, reste à parler des "projets de VRAI développement". Je crois qu'il ne faut pas diviser les gens de bonne volonté. Chacun apporte, selon ses capacités, et ses envies, des améliorations au monde qui l'entoure. La permaculture, je connais très bien, j'ai fait un mois de wwoofing à Totnes (première ville en transition) dans ce domaine et j'ai changé de colocation, en juillet dernier, pour pouvoir vivre chez un agriculteur qui pratique la biodynamie.
Si je suis d'accord avec qu'il est urgent de résoudre le problème de l'agriculture dans le monde et avant ça le problème de l'accès à l'eau, je suis content que d'autres travaillent à améliorer les outils éducatifs et autres...
Et pour finir, même la pratique de l'informatique peut retrouver une vitesse humaine. Après Slow_Food, Città_Slow, slow travel, slow science, voici slow web.
J'espère que ma réponse te plaît.
Yogo
Mais il ne faut pas faire de comparaison trop simpliste. Un marteau n'est, dans l'absolu, pas comparable à l'informatique, la liberté offerte par la fabrication d'un outil physique qui ne dépend que de la force métabolique des hommes ne peut aucunement être associé à la famille des outils qui nécessite l'énergie électrique pour sa conception et son utilisation, chimique pour son transport,...
L'asservissement commence toujours par une bonne intention. Ces hommes, ces enfants à qui nous apportons l'éducation sont pareils à ces indigènes à qui les européens étaient fières d'apporter l'éducation, la société: le "développement" . Et il suffit de se rendre au Maroc, pays que je connais bien, pour y voir fleurir des magasins "Zara", "H&M", "Mac Donald", certes hallal, mais mac Donald tout de même au détriment certaine enseignes alternatives.
Mais si nous avions laissé ces gens se développer à leur manière, ils auraient probablement développé des choses toute à fait cohérentes tout en étant radicalement différente de nos outils, nos système. Je connais la culture "libriste" et comme sans véritablement t'en rendre compte, tu soulignes toi même le fait que la culture libriste est... une culture! Appuyé sur les mêmes codes, si libres soient-ils, dépendant des mêmes centrales nucléaires et ce même si leur consommation reste faible...
Cette culture libriste que tu défends est en réalité une convergence lente vers un conformisme quasiment total. Puisque celui qui ne veux pas suivre l'exemple, qui préfère la marche en forêt à la programmation libre verra ses forêt dévastées par l'industrialisa tion nécessaire à la production de serveurs de stockage des données habituellement transmises par des rites au sein de tribu ou de sociétés réduites... (Lire "La convivialité" Ivan Illich)
Ce débat est un sujet de philosophie à part entière: "L'habitude est-elle un obstacle à la création?" voir "Le courrier de l'UNESCO", entretien H. Matisse, 1953 .
A la merveilleuse phrase de Mr E. Kant: "A la liberté de penser s'oppose en premier lieux la contrainte civile" je peux ajouter que la seconde est "l'effet d'expérience à grande échelle" autrement appelé, l'aliénation...
Je conclu par cette idée que j'ai pu développer au travers de nombreuses lectures et analyses:
L'intérêt de la vie se trouve dans l'équilibre. Les religions, les lois, les philosophes défendent tous la même choses de différentes manière: l'équilibre.
La surproduction, comme lu surexposition son des déviance dont il faut se protéger pour sauvegarder la véritable culture "libriste" de l'homme, celle qui lui est naturellement conféré et industriellemen t subtilisée, qui n'est accessible qu'au prix du voyage, salut de tout conformisme rapide, jalousie, malveillance...
Quoi qu'il en soit, j'aime ta capacité d'analyse, et il faut que l'on se voit pour discuter d'une éventuelle entente quand au voyage, si tu es d'accord bien sur! Ma date de départ est modulable et se situe dans les mêmes environs que la tienne!
Apres a peine 2 ans de voyage et apres avoir rencontrer des modes de vies tres differents, il m'est impossible de dire si ce projet est bien ou non.
Plus je voyage et plus je m'apercois qu'il est de plus en plus facile de voyager d'un point de vue financier et "concret" mais d'un point de vue "intelectuelle" et "spirituelle", tout devient beaucoup plus complique.
Avant je me demandais si le bien materiel rendait l'etre humain heureux. Ma reponse est non.
Desormais je me demande de plus en plus si le savoir et l'acces au savoir rend vraiment plus heureux?
Selon moi, pour etre heureux, il faut avoir suffisament de quoi manger et boire, avoir un toit et avoir quelques amis ou une famille.
Ensuite il faut apprendre a savoir qui on est !!! Internet et les livres ne vous aideront pas au contraire. C'est l'absence de tout (si possible) qui vous aideront a ecouter votre ame (ou Dieu) et a vous aider a apprecier la vie dans son extreme simplicite. Car meme dans sa simplicite la plus totale, la vie est d'une extreme complexite.
Au mieux, un peu de confort.
Et j'affirme même que trop d'attachement au matériel rend malheureux!
Je me permettrais d'ajouter une chose pour être heureux, le sentiment de sécurité. Il est important de faire la distinction entre la sécurité (importante dans les pays occidentaux) et le sentiment de sécurité (assez médiocre dans ces mêmes pays).
A cet égard, le savoir est neutre, il n'apporte ni bonheur, ni malheur. L’Homme adoptera des croyances pour combler sa méconnaissance du monde qui l'entoure et se sécuriser.
Connaître le monde qui nous entoure dans toutes ces dimensions (physique, chimique, géographique, sociale, sociétales...), vraiment, pas à travers les media de propagande, permets, je crois d'augmenter la confiance et ce sentiment de sécurité et donc contribue au bonheur. En ce sens, les livres écris par nos pères et paires sont des bons moyens de consolider ses connaissances et Internet un incroyable moyen (dont on ne mesure pas encore toute la porté) d'échanger et de partager (comme nous sommes en train de le faire). Internet permet en sus, à quiconque, de contribuer! Et c'est l'ensemble de la communauté humaine qui s'enrichie, plus vite et dans tous les sens.
Concernant la spiritualité, j'aime bien la notion de vacuité du boudhisme, je partage ta vision de la contemplation de la vie dans sa complexe simplicité et j'adhère au message d'Amour!
Ceci dit, c'est bien ce que ces cultures souhaitent. On n'a pas le droit de les empêcher de se développer et d'accéder aux mêmes outils que nous parce que c'est plus "authentique" pour nous quand on voyage. Si ces populations étaient satisfaites de leur mode de vie, peu importe que Starbucks H&M ou McDonald's veuillent s'implanter chez eux. Le manque de client mènerait ces sociétés à se retirer très rapidement.
Le problème, c'est que la publicité occidentale crée l'illusion que le bonheur se trouve dans la possession de tous ces biens matériels futiles / luxueux. Elle nous a trompé tout comme elle trompe les populations où ces marques s'installent. Les nouveaux riches s'offrent des joujous de luxe en pensant qu'ils auront une meilleure reconnaissance, un meilleur statut, et seront plus heureux de cette façon. Je pense que c'est la mauvaise direction. Le problème est que l'Homme a beaucoup de mal à prédire ce qui le rendra heureux (cf tous les livres sur la pensée positive et particulièremen t Stumbling on Happiness de Daniel Gilbert). Et c'est pourtant bien ça que l'on a tous en commun, quelque soient nos cultures: la recherche du bonheur. Le jour où on aura résolu ce mystère, "qu'est ce qui nous rend heureux?", on pourra réellement prendre les bonnes décisions.
Bref!
J'rebondis sur ce que tu dis Jean Luc! Je suis absolument d'accord avec toi sur les deux faits que tu mets en avant. Il est hors de question de dire "Ne vous développez pas" ou "Ne soyez pas heureux" et tu cibles le véritable problème lorsque tu mentionnes la publicité, l'aliénation en quelque sorte...
Je ne vais pas tout à fait dans ton sens lorsque tu dis "Le jour où on aura résolu ce mystère, 'qu'est ce qui nous rend heureux?', on pourra réellement prendre les bonnes décisions.".
Pour savoir ce qui rend un homme heureux, j'pense qu'il suffit de parler à un Homme qui vie en harmonie avec son environnement, avec ce qui l'a engendré, tout en se surmontant lui-même chaque instant pour aboutir à une finalité visible, et cela grâce à sa propre autonomie créatrice.
Tout ça pour dire que chaque geste fait par et pour sois, à travers coutumes, connaissances, respect, croyances et traditions entrave la pensé d'un bonheur accessible autrement. Le bonheur arrive après l'effort.
J'pense qu'il faut simplement se servir de notre expérience pour expliquer que nous faisons fausse route. J'pense qu'il faut s'émerveiller de la culture de ceux qui vivent plus harmonieusement , de manière plus austère, pour les rendre fières! Pour qu'ils se développent doucement mais surement, sans oublier les fondamentaux qui nous font aujourd'hui défaut et après lesquels courent les voyageurs.
L'authenticité que nous connaissons n'est pas l'originale, elle est le fruit d'apprentissage , et pourtant seul l'occident s'est laisser submerger des maux contre lesquels toutes philosophies, toutes introspections, toutes religions mettent en garde. Et ce n'est jamais contre le développement et l'évolution que je me dresse, mais contre la déviance, sous toutes ses formes.
Alors la différence entre la conservation de la mixité pour en faire un "zoo" des cultures et des modes de vie et la protection des savoirs, des modes de vie harmonieux pour en faire peut être la base d'une nouvelle approche de la vie, de la société est nette d'après moi.
Adrien, je te suis depuis le début de ton aventure, et ce qui m’a marqué c’est que tu es parti pour faire un « simple » tour du monde des écoles et qu’en à peine deux ans, tu tombes en adéquation quasi-parfaite avec la philosophie que à laquelle j’adhère, résultat de longue études ou réflexions de plusieurs philosophes.
Tu le soulignes en un tout petit paragraphe que je me permets de citer :
« Selon moi, pour être heureux, il faut avoir suffisamment de quoi manger et boire, avoir un toit et avoir quelques amis ou une famille.
Ensuite il faut apprendre à savoir qui on est !!! Internet et les livres ne vous aideront pas au contraire. C'est l'absence de tout (si possible) qui vous aideront à écouter votre âme (ou Dieu) et a vous aider à apprécier la vie dans son extrême simplicité. Car même dans sa simplicité la plus totale, la vie est d'une extrême complexité. »
Mais Yogo et Jean-Luc, je suis certain que nous nous sommes compris au-delà des mots.
Bienvenu à toi et merci pour ta contribution.
Je suis assez d'accord avec ce que tu as dit, on n'a aucun droit d'empêcher quiconque de vouloir vivre le mode de vie que nous même menons, avons mené, et même promu à travers la pub, film et autres media.
En revanche, il me semble qu'aujourd'hui beaucoup des excès de notre société sont identifiés. Nous nous devons de les montrer du doigt avec la même insistance dont on a fait preuve pour en vanter les mérites. Nous devons aussi les combattre chez nous. Tout cela afin que tous ceux qui désirent vivre "The American Way of Life" puissent décider en toute connaissance de cause (et de conséquences) quel avenir ils veulent vraiment suivre.
Elias, je n'ai pas tout compris à "L'authenticité que nous connaissons n'est pas l'originale".
Sinon, le problème du bonheur, c'est qu'il est relatif
Qui parle de bonheur absolu parle forcément d'une prison dorée!
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