Traversée de la méditerranée
L'Atlanta, le voilier Dufour 375 convoyé depuis le port de Hyères jusqu'à celui de Marmaris par le skipper Yoann est parti le mercredi 4 avril à 17h30. Et j'étais à son bord, enfin!
L'Atlanta, le voilier Dufour 375 convoyé depuis le port de Hyères jusqu'à celui de Marmaris par le skipper Yoann est parti le mercredi 4 avril à 17h30. Et j'étais à son bord, enfin!
A Adamas sur l'ile de Milos, nous avions retrouvé l'equipage de choc du Barcelonna, Serge le skipper, André et Stéphane les équipiers . Nous avons passé la soirée ensemble : spécialités corses amenées par André, repas au resto grec, et tournée des bars de Adamas. Note perso : la bière grecque n'a rien de terrible, leur vin de table ne mérite même pas ce nom et les Grecques des îles ne dansent pas :-(
Le surlendemain, le lendemain servant à récupérer de la veille, nous avons visité l'île, André, Stéphane et moi, en louant une voiture pour 20€ la demie journée : .../
Me voila donc enfin sur la terre ferme, foulant le sol du premier pays de mon voyage. Mon passeport a droit à son premier tampon. Je lève la tête, regarde vers le nord est, une montagne. C'est la bonne direction!
Dans un article précédent, je vous faisais part de mes réflexions quant au voyage en groupe ou en solitaire.
J'avais en effet toujours envisagé mon tour du monde en binôme/couple. Seulement, à force d'attendre, je ne serai jamais parti. Aujourd'hui tout était réuni pour partir, la disponibilité, aucune autre responsabilité que la mienne, un peu d'argent de côté pour subvenir à mes besoins pendant le voyage. Et si personne ne souhaitait partir avec moi, j'avais pris la décision de réaliser mon tour du monde en solitaire.
J'avais toutefois posté mes intentions sur différents sites web. Après plusieurs mois que j'aie eu décidé de partir seul, Elias m'a contacté. Il ne part pas la même durée que moi, il ne fait pas exactement le même trajet que moi mais nous avons en commun la même date de départ et le même début de trajet. Et lui aussi à un projet intéressant qu'il souhaite réaliser pendant son trajet.
Après une journée de stop incroyable, nous voila à Konya. Je dédierai bientôt un article à la générosité des Turcs, toujours prêt à aider.
Nous sommes accueillis par Behçet, le père d'un couchsurfer qui fait son service militaire. Behçet a, du coup, déjà accueilli 98 CS chez lui.
Il est athée et communiste. Il aime parler et nous pose beaucoup de questions mais nous avons beaucoup de mal à nous faire comprendre car il ne parle pas bien l'anglais. On se débrouille comme on peut.
Encore une journée incroyable d'autostop de plus, pour raliler Göreme depuis Konya.
Göreme est un petit village qui se situe au coeur de la Capadoce, lieu le plus touristique de Turquie.
C'est le choc, le tourisme fait des ravages et je le ressentirai jusqu'au coeur de l'école. Tout est inabordable, entre 3 et jusqu'à 8 fois plus cher qu'à Konya. Les commerçants sont désagréables, il est plus difficile d'aborder les Turcs qui ne viennent même pas me voir pour me poser des questions au sujet de mon bâton. Mon bâton, ailleurs qu'ici, est magique. Seul le stop continue de m'épater et heureusement les gens du camping sont très sympas. Et oui, à cause du tourisme, le CS ne fonctionne pas ou alors contre rémunération... CS payant, c'est une blague. Pour la première fois de ma vie, j'ai fait de la délation et j'ai dénoncé https://www.couchsurfing.com/people/dumankamil/ au modérateur de CS car il me demandait 5€/J/personne pour nous héberger.
Bref, on est bien loin de ce que décrit le Lonely 2011, dommage!
Une fois que c'est dit, reste que les paysages eux n'ont pas encore été trop altérés... quoique, je vous en dirai plus tout à l'heure. mais j'invite qui veut randonner dans des paysages lunaires à venir visiter la Cappadoce. Mais SVP ne venez pas en troupeaux de cars et prenez le temps de contempler, ne survollez pas la Cappadoce (ni de manière imagée et encore moins de manière réelle :-). J'ai trouvé le coin superbe, c'est juste dommage que la saison touristique ait déjà commencé.
Comme je l'écris dans le précédent article sur la Cappadoce, je me suis créé l'opportunité de rencontrer les enfants turcs de l'école de Göreme.
Lorsque j'arrive le vendredi matin (4 mai), je suis invité dans la classe de mathématiques à me présenter rapidement (la prof parle anglais). Les élèves me posent quelques questions et me demandent de chanter une chanson française... Que puis-je bien chanter?
Il faut que je me souvienne des paroles, de l'air, que ce ne soit pas trop diffcile car je n'ai pas une très grande confiance dans mes capacités vocales... Ah oui, je sais : "Ce soir au bar de la gare Igor hagard est noir, il n'arrète guère de boire...". Evidement, ils ne connaissent pas mais ils apprécient mon effort et en échange, ils me chantent une chanson en retour.
Je n'écrirai pas d'article spécifique sur mon passage éclair dans les villes qui se sont succédées depuis la Cappadoce pour rejoindre la Géorgie. Je vous invite à voir les photos dans la rubrique media.
En revanche, aujourd'hui, je veux vous raconter quelques anecdotes que j'ai vécu et vous faire partager certaines appréciations que j'ai sur la Turquie.
Peut on rire du malheur des autres? Oui si c'est rigolo. Alors riez! (sauf pour mon baton)
Peut on rire du bonheur des autres? Oui, ça le partage. Alors riez!
D'Ordu en Turquie à Bakou en Azerbaïdjan. Nous nous sommes d'abord arrétés quelques jours à Batumi. Nous avons ensuite traversé Samtredia pour atteindre Tbilissi. Et enfin, après avoir traversé la frontière au niveau de Roustavi, nous avons fait un arrêt à Gandja.