"Vous êtes là pour l'eurovision?"
"..."
un peu plus loin, "vous ête là pour l'eurovision?"
"..."
encore plus loin, "vous êtes là pour l'eurovision?"
(en azerdjaïbanais évidement! Je suppose que c'était la question. :-)

Et moi qui me tourne vers Philippe : "eurovision, eurovision... ils n'ont que ce mot à la bouche. Qu'est-ce que c'est l'eurovision?"
Ben quoi, j'avais le droit de ne pas savoir ce que c'était, un petit manque à ma connaissance du spectacle, je l'avoue. Maintenant c'est réparé et je suis presque incollable, merci à Fred (pour ça et tout le reste).
Fredéric nous a hébergé royalement pendant plus d'une semaine en plein dans le centre ville flambant neuf de Baku.

Tout continue à aller très vite. Et ça ne ralentira pas avant la Mongolie, je crois.
Après la traversée de la mer Caspienne en ferry et une nuit à l'abri dans le poste frontière, nous avons pris le train de Aktau à Almaty (71h de train) pour pouvoir visiter le Kirghizstan et l'Ouzbekistan dans le temps imparti par les visas.
Les visas... la vraie partie de plaisir des voyageurs...
J'ai un visa double entrée kazakh qui se termine le 25 juillet et un visa Kirghiz d'un mois. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de faire celui pour l'Ouzbehkistan à Baku.

 

 

Je vous presente la derniere video d'un voyageur que j'apprécie beaucoup. Je vous invite à aller voir ses autres videos sur son site : Where the Hell is Matt?
Pour ceux qui lisent l'anglais, son histoire de voyageur et le developpement de ses videos est très chouette.

 

 

 

mon prochain article sur le lac Issyk-Kul est en preparation...

 

Bonjour,

Je vous écris aujourd'hui pour vous proposer un petit quelque chose.

Si, parmi les pays que je vais parcourir, il y en a un qui vous fait particulièrement rêver, je vous propose de vous envoyer une carte depuis sa capitale.
Il vous suffit de m'envoyer un mail un peu avant que je n'aille dans la capitale du pays qui vous fait rêver.
Je n'envoie que depuis les capitales pour maximiser les chances que le courrier arrive. Ne m'écrivez pas trop en avance ou je risque d'oublier, et pas trop tard car je ne vais qu'une seule fois à la poste. La poste, et l'achat des cartes postales, n'est pas quelque chose d'aussi commun (et donc facile) qu'en Europe.../

Excusez moi pour le retard. L'article était prêt depuis quelques temps déjà, mais, tout comme j'ai aussi dépublié l'article sur Almaty, je ne voulais pas prendre de risque que mes propos puissent impacter mes pourparler avec l'ambassade russe. "Nathanaël Leprette, russie, google, translate"... trop bête.
Mais donc le voila!
Et deux autres vont suivre bientôt.

Depuis Almaty, pour rejoindre le lac Issyk_Kul, il n'y a, aujourd'hui, qu'une seule route. Il faut passer par Bishkek, la capitale du Kirghizstan!
Avec Elias, et sans Philippe puisqu'il est déjà au lac depuis quelques jours déjà, nous prenons un bus à Sayran, la gare de l'ouest d'Almaty. Il y en a environ 20 par jour entre 7h et 20h, le bus coute 1200T (6€) et il part quand il est plein.
On reste 3j à Bishkek, hébergé par une super famille, bientôt émigrée au Canada (je le leur souhaite). C'est le temps pour Elias de prendre des infos quant au visa chinois, et pour nous deux de visiter la ville et de goûter aux succulentes framboises et aux différentes boissons vendues un peu partout à la sauvette.
Bishkek, comme Almaty est une ville très verte avec de larges rues, avenues;;; beaucoup de place pour les pietons. C'est très agréable.
On prend un second bus pour nous rendre au lac pour 250SOM (4€).

De retour à Almaty, je retourne chez Gulnara. On est si bien chez les amis!

Je rencontre Julie, la fiancée de Philippe lors d'un repas en ville. Vous savez, Philippe, c'est l'un des deux Français avec qui je voyageais et à qui j'avais dit au revoir avant le Kirghizstan. Et bien il n'était pas encore parti pour la Chine. Et il ne le savait pas encore à ce stade de l'aventure, mais il n'était pas prêt de partir :-).
Julie était venu le voir pour son anniversaire entre deux vols, France-Malaisie.
Une fois repartie, je propose à Philippe de venir visiter Charyn Canyon avec moi, le deuxième canyon le plus grand du monde après celui des USA. Au départ, Gulnara et même sa fille devait venir. Heureusement que nous ne sommes finalement partis que tous les deux.Read More

Previously on Yogo's adventure : Yogo avait pris la décision de monter directement à Astana depuis Taldykorgan afin d'essayer d'obtenir un visa de tourisme russe. Après 36h de bus sur les routes kazakh, et avec son sac entre les jambes (car, pour le mettre en soute, il faut payer au Kazakhstan), il fut accueilli par un charmant couple, Assel et Azamat.

Les 4 premiers paragraphes intéresseront principalement d'autres voyageurs, je parle des visas!

Pour obtenir le visa de transit russe, il faut le visa du pays suivant et une preuve que le transport pour traverser la Russie est prévu. Mais moi ce que je veux, c'est le visa de tourisme qui dure 30j, que voulez vous que je fasse d'un visa de 5j pour visiter le lac Baïkal et me rendre à Oulan-Bator, la capitale de Mongolie.
Oui, sauf qu'il faut faire avec une certaine réalité, celle des Russes, un peu paranos sur les bords... Il est normalement impossible d'obtenir un visa de tourisme hors de son pays d'origine, sauf à détenir un permis de séjour dans le pays du consulat, la décision restant toutefois à l'appréciation du consul. D'après les voyageurs sur internet, l'unique consul à faire des exceptions en Asie Centrale est celui d'Astana.
Toutefois, ne pouvant prendre le risque de me trouver sans visa, et donc pour pouvoir faire éventuellement la demande du visa de transit, je décide de commencer par demander le visa mongol.

Lorsque j'étais à Astana, hébergé chez Galym, la télévision s'est déplacée pour nous questionner au sujet de Couchsurfing.

J'ai aussi pu parler de mon projet.

Voici la vidéo :

http://1tv.kz/news/video/23072012/couch

Le lien ne fonctionant apparement plus, j'héberge moi même la video :

 Il faut que je commence cet article en nuançant l'idée générale qui veut que l'autostop ne fonctionne pas au Kazakhstan. Il est vrai que toutes les voitures, en ville, sont potentiellement des taxis. Ainsi, le stop ne fonctionne pas en ville ni dans les environs immédiats. En revanche, sur les principaux axes, pour les longues distances, le stop fonctionne très bien.

C'est vrai qu'avant Astana, toutes mes tentatives avaient échoué mais, c'était toujours aux alentours des villes et pour de cours trajets (du moins à l'échelle Kazakh).

En revanche, à Astana, j'ai rencontré un couple de Néerlandais qui venait d'Almaty en stop grace à deux camions. Ainsi, j'appris qu'au moins avec les camions, ça peut fonctionner.

En attendant mon visa chinois, j'ai fais mes calculs. Lorsque il sera en ma possession, j'aurai 4j pour me rendre à la frontière chinoise. Ce qui représente, selon le trajet, entre 800 et 1600kms, cela dépend du poste frontière choisi et du moyen de transport. Le train, il n'y a plus de tickets, le bus coûte une vrai fortune et puis, ce que j'aime, c'est le stop, c'est la route, la rencontre, l'attente, peut-être bien même le mérite. Si je choisis le poste frontière nord, je n'ai que 800kms à parcourir mais c'est un petit poste frontière, et aux dernières nouvelles, les camions ne passent pas par là. En revanche, si je choisis Khorgos, je dois repasser par Almaty ce qui double la longueur du trajet, mais je reste sur les grands axes et je suis les camions. Je choisis cette dernière option.

Où est la Chine? En effet, je suis en droit de me poser la question, moi qui attendais ce pays avec un mélange d'impatience, d'appréhension et de curiosité, je me suis senti étrangement comme à la maison dans le Xinjiang. Après plus de deux mois passé en Asie Centrale, le Xinjiang ne diffère pas tellement lorsqu'on s'immerge vraiment.
Bien sûr,  si on l'aborde en tant que touriste, et si on se limite aux apparences, et (surtout) à ce que la Chine tient à en montrer, on peut passer à côté des similitudes. Mais si on voyage un peu hors des sentiers balisés, ce sont les différences qu'on finit par oublier. Même hospitalité, même cuisine (Lagman, beish parmak, shashlik, mantis...), "même langue" (sauf avec les Hans, je peux encore compter en turc :-).
Pour bien comprendre ce que j'essaie de dire, il faut se rappeler que le Xinjiang est peuplé  d'Ouïghours, de Hans, de Kazakhs et de Mongols. A l'avenir, je ne parlerai plus de "Chinois", car cela a encore moins de signification que si j'aasimilais Français ou  Polonais à  Européens en oubliant Français ou Polonais. Ceux que l'on a l'habitude d'appeler Chinois, je les appelerai Han.