A 23h, devant une école, au nord de Chengdu, je passe un coup de fil à mon amie Laura. C'est bon, il arrive! Qui?
M Zhu vient me chercher pour m'emmener dans son appartement. M Zhu est professeur de chinois. Il ne parle pas l'anglais mais il s'est porté volontaire pour m'héberger pendant toute la durée de mon séjour à Chengdu. C'est la mère de Laura, qui travaille ici, qui a parlé de moi à ses collègues. Il partage un appartement avec deux autres collègues. La cuisine est commune et une salle de bain aussi, mais lui à la sienne et il a deux pièces alors que les autres n'en ont qu'une. La différence? je crois que lui vit ici, alors que les autres sont dans la même situation que Dorothy à Xi'an. Pour eux, il ne s'agit que d'un pied à terre près de leur travail.
M Zhu m'installe dans sa deuxième pièce, séparée par un rideau, meublée d'un unique canapé convertible, qui du coup restera en position lit toute la semaine :-)

La communication est un problème puisque, s'il comprend un tout petit peu l'anglais, il ne le parle pas du tout.
Le lendemain matin, pendant qu'il va à son premier cours, j'assiste à la rentrée des élèves, en rang, en musique, puis à la cérémonie de levé du drapeau qui me réveillera par la suite tous les matins. Ma chambre donne directement sur la cours de l'école primaire. Ensuite, il vient me chercher pour aller prendre le petit déjeuner et me présenter à Elodie, une professeur de français en collège. C'est dans ses classes et dès aujourd'hui que j'interviens.
Dans la première classe ils sont plutôt jeunes et leur niveau n'est pas du tout uniforme. Certains comprennent tout et pour d'autres, il faut tout traduire. Le cours dure 40'. Sauf que je découvre que j'ai droit à un deuxième cours pour parler avec eux. J'aurais pu aller plus lentement! Du coup, ça nous laisse du temps pour les questions/réponses. Si je suis très impressionné par leur compréhension, ils sont timides pour s'exprimer en français. Ils préfèrent de loin me poser les questions en anglais.

Désolé pour ceux qui espéraient, ce ne sera pas du genre Tintin au Tibet :-)

Encore une fois, comme chaque année à la période estivale, telle une routine, le gouvenement de la "République du Peuple de Chine" a fermé l'accès, aux étrangers, de ce qu'il appelle la "Région Autonome du Tibet". En effet, pendant cette période de l'année, les Tibétains organisent plusieurs manifestations religieuses et culturelles qui sont souvent prétextes à des débordements. "La Chine" veut éviter que les étrangers en soient les témoins.
En septembre, lorsqu'elle a réouvert l'accès, elle a encore durcit les règles. Désormais, il faut non  seulement obtenir un permis (très cher), former un groupe de 5 et être accompagné d'un guide, mais il faut que les 5 possèdent le même passeport. Si je souhaite traverser cette région, il faut donc que je trouve 4 autres Français...

Vous l'aurez compris, je n'irai pas dans la Région Autonome du Tibet, je n'irai pas à Lhasa, même pour aller en Inde comme cela était prévu. Ce qui va m'obliger à trouver une autre route. On verra ça en temps voulu. En revanche, qui a dit que YoGo n'irait pas au Tibet. Le Tibet, culturellement et historiquement est bien plus grand que cette région administrative. Déjà à Xiahe, j'étais au Tibet.
Et Chengdu est à la frontière, au pied des montagnes préhimalayennes.

Pour me rendre au Yunnan, j'ai deux possibilités, contourner les montagnes ou traverser plusieurs cols tibétains à plus de 4000m d'altitude. Mi octobre, le froid n'est pas encore là à Chengdu, je passerai donc par le Tibet!

Lijiang, littéralement « beau fleuve », est une ville où l'on ne compte pas les petits cours d'eau. Peuplée majoritairement par la minorité Naxi, elle est devenue une attraction tourisitique après qu'elle a été inscrite en 1997 sur la liste du patrimoine mondial en tant que « ville ancienne exceptionnelle sise dans un paysage spectaculaire ».
Et c'est vrai que la vieille ville composée d'habitats traditionnels, en bois et pierre, parcourue de petits cours d'eau que quelques ponts de pierre enjambent ici et là, est exceptionnellle. Et les Gorges du saut du tigre que je prévois de visiter alentours sont parait-il spectaculaires.

Quand j'arrive à Hong-Kong (HK), le jeudi 8 novembre 2012, c'est d'abord un sentiment de surprise qui domine. Qui a dit que HK était une petite ile, sans place ou seule régne une énorme ville? Et bien ce n'est pas du tout ça!
Certes, HK est une ile, mais elle n'est pas si petite et surtout, il y a beaucoup de place réservée à la nature, aux collines et au bord de mer. La ville n'est qu'une partie de l'ile et il est assez facile de sortir de la ville pour prendre un bol d'air, même depuis l'extrème centre ville.

Je m'entends encore dire aux gens, avant mon départ, que je n'aurais pas assez des trois mois prévus en Chine pour appréhender ce mystérieux pays, ce point d'interrogation.
Après trois mois passés à parcourir cet immense territoire, je reste perplexe quant à parler de "la Chine".
Dans cet article, je vais essayer de donner mon point de vue sur ce qui est appelé communément la Chine et sur ses habitants.

Je vais commencer par remercier tous les habitants de la Chine qui m'ont chaleureusement aidé et accueilli partout où je me suis rendu. Si vos pas sur la toile vous mènent ici, surtout, ne vous sentez en aucun cas concerné par les critiques que je vais formuler sur vos compatriotes. Vous avez été nombreux à agir avec bonté, bienveillance et générosité à mon égard. En stop, dans les restaurants, à l'hôtel ou même chez vous, vous avez partagé et m'avez fait une petite place (temporaire) dans vos vies. Je ne saurais jamais comment vous remercier tous.
A l'exception d'une seule fois, je dois dire qu'avec moi, l'étranger, le blanc, l'Européen, tous les habitants de la Chine ont été gentils. Et je vous aime pour cette gentillesse.

Pourquoi je n'ai pas de compte facebook?
Pourquoi je n'ai pas de smartphone?
Pourquoi je n'ai pas de tablette?
Pourquoi je m'embète à gérer mon propre site internet et pas un blog sur un service tout préparé?
Pourquoi j'embète mon père à ne pas utiliser dropbox?
Pourquoi, alors que j'étais un admirateur du géni de S Jobs, un fan de la simplicité de mac OS, je voue désormais une haine féroce à tous les iBidules de la pomme?
Et pourquoi je n'ai jamais fenestré mes datas chez Microsoft?
Pourquoi je gonfle tout le monde avec le logiciel libre et la neutralité du net? Famille, amis, collègues (espagnols et sparnaciens), et mes colaborateurs (TWAM)?

Parce que, pour la même raison que je défends l'idée du revenu de base, du dividende universel et celle de la non profesionalisation de la politique,

J'aime la LIBERTE!

Et pour vous donner des réponses précises à ces différentes questions, je vous propose de lire cet article (de Framablog), un peu long certes mais simple, brillant et clair!

J'espère que vous comprendrez les raisons de cet aparté.

Je sors de Chine pour entrer au Laos le mercredi 5 décembre...

J'écris cet article le jeudi de la Saint Valentin, le 14 février, chez Baloo, un ami que j'ai rencontré grace à CouchSurfing, à Kuala Lumpur, la capitale de Malaisie. Il pleut dehors, du coup, dedans, on profite presque d'une petite fraicheur que d'habitude le ventilateur a du mal à nous apporter. Annie est sortie manger son petit déjeuner, pourtant, il est 17h. Allez donc savoir à quelle heure elle a arrété de travailler sur sa licence  d'histoire de l'art la nuit dernière. Dans l'autre pièce, trois Malais dont je ne connais pas les noms ne semblent pas arriver à s'arréter de rire. Je suis dans le salon car la pièce qui était ma chambre les mois précédents est aujourd'hui occupé par une couchsurfeuse d'Indonésie, absente pour le moment, elle n'est pas encore rentrée du travail.
Philippe est en vadrouille avec sa Valentine, il revient demain. Et Baloo dans tout ça, comme d'hab, il rend service. Sa boîte lui avait donné la semaine complète du nouvel an chinois comme vacance, mais ils l'ont rappelé pour une intervention dès aujourd'hui. Et alors qu'il était de retour chez ses parents, il est rentré hier...
Vous l'aurez compris, Baloo, c'est l'incarnation humaine de l'ours du livre de la jungle, un gentil! Et chez lui, c'est l'auberge espagnole!

Reprenons donc le fil là où je vous avez laissé, quelque part entre la Chine et le Laos, à un poste frontière où d'un côté, tout est immense, rangé, ordonné, impressionnant pour ne pas dire ridicule et où de l'autre côté, ce sont les poules qui vous accueillent et vous tiennent compagnie pendant que vous patientez deux heures que le seul gars habilité à délivrer le formulaire de visa aux étrangers, mais qui ne parle pas anglais pour autant et qui ne le remplit pas à votre place, revienne d'une pause quelconque. Bonne entrée en matière pour se faire au nouveau rythme du métronome qui pulse en Asie du Sud Est. Adieu la Chine!

Sawadi Clop : Bonjour en Thaï, nous sommes le lundi 18 mars et je suis à Phuket, en Thaïlande.
La dernière fois que nous discutions, j'étais à Kuala Lumpur et je venais d'obtenir mon permis de visite de deux mois en Thaîlande.
Après quelques déboires mécaniques, en rien lié à mon accident mais plutôt parce que le vendeur s'est avéré être un escroc maquilleur, nous avons quitté cette mégalopole asiatique le 23 février.

Direction Ipoh, où nous attend notre ami Suhaimi, et sa grande générosité.
Il nous accueille chez lui avec le même naturel que la première fois. Tout de suite, chez lui, on se sent chez soi.
Nous y restons pendant une semaine, temps que nous emploierons à visiter les alentours et organiser un échange avec des écoliers.

En observant la carte de la Thaïlande, à l’extrême sud du pays, juste au nord de la Malaisie, j'ai découvert l'emplacement d'une fameuse île, Koh Lanta (ou Ko Lanta selon les orthographes). Je ne regarde pas souvent le petit écran, et ne suis pas fan des télé-réalité mais il est difficile de passer à côté du nom de certain shows. Pour ceux qui y seraient parvenus, Koh Lanta est le nom d'un jeu télé où des gens se la jouent "à la Robinson".

Cependant, l'émission n'a jamais été tournée sur cette île, mais nous ne l'apprendrons malheureusement que plus tard.
Espérant nous la jouer nous aussi, si ce n'est à la Robinson, au moins à la tranquilou, on décide d'aller y passer quelques jours, avant d'affronter les hordes de touristes de Phuket.

Ils sont gentils les gens de l'embarcadère. On ne comprend rien à ce qu'ils essaient de nous dire, mais on achète quand même nos deux tickets chacun pour le ferry... peut être qu'on paye d'avance l'aller-retour...
Comme il fait presque nuit car on arrive tard, on part bille en tête vers le sud. On est surpris mais aussi heureux de découvrir l'île si peu habitée.
Normal, on est sur la première île! En fait, il faut se rendre à un deuxième embarcadère pour prendre un deuxième ferry, d'où les deux tickets.
Pourquoi ne construisent t-ils pas deux ponts? ils sont si petits ces deux bras de mer.
Un deuxième ferry donc et.... meeeerrrrrdee!!!!!!
Qui c'est ce monde?, d'où il sort? qu'est-ce qu'il fait là? c'est quoi ces rivages urbains? ces hôtels? ces touristes? tous ces blancs?
GGgggrrrrrr... ça sent l'arnaque cet épisode Crusoé :-)

SAVE THE DATE : Ca y est, le JOUR J est arrivé. Dans 41 jours exactement, le 15 mai au soir à partir de 19h sera lancé le site internet www.travelwithamission.org via une grande soirée à l'ESCP à Paris qui présentera un type de tourisme engagé en plein essor : Le TWAMING.

Des voyageurs hors du commun ayant positivement impacté les communautés visités seront présents. Plus de détails et Inscription gratuite obligatoire via le lien ci-contre : https://www.atendy.com/event/soiree-twaming-8462?

Partagez SVP, il y a 480 places disponibles.